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En cette soirée de 1964, ce contrebassiste se produit dans une salle de spectacle de la ville, et sa musique anime une night life montréalaise en plein déclin. Pourtant, à peine quinze ans auparavant, la métropole était considérée comme l’une des scènes de jazz incontournables dans le circuit des grandes villes, et elle était visitée par les plus célèbres stars de l’époque. Les Count Basie, Duke Ellington, Oscar Peterson, Miles Davies et autres grands noms foulent les planches des clubs les plus réputés de Montréal : le Rockhead’s Paradise ou le Café St-Michel dans le bas de la ville, le Spencer’s Café, Chez Parée ou Chez Maurice au centre-ville. C’est ainsi depuis la prohibition américaine des années 1930, et grâce à la présence bien établie d’une communauté noire dans Saint-Antoine et la Petite-Bourgogne.